4. L'homéopathie

Basée sur le principe de “similitude” et de “l’infinitésimalité”, c’est-à-dire que ce qui cause la maladie peut la soigner en dose très faible.

Cette pratique consiste, à partir d’une souche, à réaliser des dilutions et dynamisations successives pour obtenir une solution très diluée pulvérisée sur des granules sucrées ou sous une autre forme galénique (pommade, sirop, comprimés ...). Il existe différents grades de dilution :

  • dilutions Hahnemanniennes : DH (décimales) et CH (centésimales)

  • dynamisations Korsakoviennes : K

La souche utilisée peut être d’origine végétale, animale ou minérale. Elle est sous forme de teinture mère ou de macérât glycériné.

A noter que depuis le 1 janvier 2021, les spécialités homéopathiques ne sont plus remboursées. L’efficacité étant similaire au placebo (HAS), cela ne justifie plus une prise en charge par la Sécurité Sociale (gouv.fr). C'est un médicament qui nécessite une AMM[1] délivrée par l’ANSM[2].

Exemple

Exemple de granules homéopathiques : la souche utilisée contre les piques d’abeille est le venin d’abeille “Apis mellifica"