Comprendre la phytothérapie

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Il existe actuellement diverses thérapies alternatives et complémentaires. Pour mieux comprendre les différences entre leurs rôles, voici quelques rappels :

  • la phytothérapie « traite ». Elle comprend l'herboristerie, l'aromathérapie, l'homéopathie et la phytothérapie pharmaceutique.

    Cette pratique utilise les plantes médicinales à des fins thérapeutiques pour prévenir ou traiter diverses maladies, troubles ou effets indésirables. Les plantes médicinales contiennent une grande variété de composés dits “actifs” qui sont à l’origine de leur efficacité thérapeutique.

  • les compléments alimentaires à base de plantes n'ont pas le statut de médicament. Ils « aident ou préservent la forme, la beauté ou le bien être ». Donc se retrouvent hors monopole pharmaceutique (vente possible hors pharmacie).

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Attention

Bien que “naturelles” les plantes médicinales peuvent provoquer des effets indésirables ou des interactions médicamenteuses néfastes pour la santé du patient.

Pour limiter les risques d'effets indésirables (exemples décrits : tachycardie pouvant s'accompagner de tremblements, de troubles anxieux ou d'hypertension artérielle, cytolyse hépatique, néphropathie interstitielle sévère, érythème diffus ...) l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) recommande d'éviter d'associer plusieurs compléments alimentaires ou de les associer avec des médicaments, de privilégier les produits conformes à la norme européenne EN 17444:2021 et d'éviter d'acheter ce type de produits en ligne.

Il est donc recommandé de consulter un professionnel de santé avant de commencer un traitement à base de plantes.

Article Infos-Patients Prescrire décembre 2015 : « se soigner avec des plantes n'est pas sans risque »

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Tableau récapitulatif du Sénat sur la réglementation des plantes en France

Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter le rapport d'information du Sénat de 2018 sur « les plantes médicinales et l'herboristerie : à la croisée de savoirs ancestraux et enjeux d'avenir »