Cas clinique : sujet jeune (Partie 3)
8 ans plus tard ....
Le patient vous appelle car il a mal au dos depuis plusieurs semaines, sans facteur déclenchant, ni amélioration avec du repos. Avant de le voir en consultation, vous remarquez qu'il n'a pas fait son dernier bilan biologique.
A la consultation, l'examen clinique retrouve une douleur à la palpation des épineuses lombaires, l'absence de signe neurologique déficitaire ou d'anesthésie en selle[1].
Question 6
Que faites-vous ?
Votre choixChoix attenduRéponse
Pour la recherche des lésions, le plus souvent lytiques, le TDM osseux est l'examen standard.
Les radiographies standards n'ont plus indiquées dans cette situation clinique.
En cas de suspicion de compression médullaire et/ou radiculaire, il faut réaliser en urgence un IRM du rachis et du bassin (rappel : le patient présente une anesthésie en selle)
→ L'IRM est utile pour détecter les lésions de la moelle osseuse et les complications neurologiques.
Les autres examens d'imagerie complémentaire que l'on peut faire sont le TDM du rachis et la TEP au FDG.
→ Ces deux examens peuvent-être demandés soit par le médecin généraliste, soit par le spécialiste hématologue.
Pour information, la scintigraphie osseuse n'est pas un bon examen pour explorer les lésions ostéolytiques.
Attention ! Lors d'un scanner avec injection d'iode, il y a un risque d'insuffisance rénale en cas de myélome multiple. Cet examen est donc prohibé en cas de suspicion de myélome.
Question 7
Sur le bilan biologique, vous retrouvez un calcémie corrigée à 2,62 mmol/L et une légère augmentation de la créatininémie (120 micromol/L vs 80 micromol/L de base). Le pic monoclonal est à 32 g/L. Le ratio des chaines légères K/L à 23.
Sur le compte rendu de l'IRM, il est retrouvé des lésions lytiques des corps vertébraux et des processus épineux de L2, L3 et L4 ainsi qu'une lésion lytique de l'aileron sacré droit.
Que faites-vous ?
Votre choixChoix attenduRéponse
Le myélome multiple est une maladie qui tend à devenir chronique et qui nécessite un suivi dont le rythme diffère selon le stade de la maladie.