Indications du drainage thoracique
Épanchement pleural gazeux = pneumothorax
L'indication du drainage en cas de pneumothorax dépend du volume de l'épanchement.
Lors d'un premier épisode, si l'épanchement est peu important et le décollement limité à l'apex, le repos est recommandé.
Toutefois, une exsufflation à l'aiguille peut être discutée.
Si l'épanchement est plus important, ou s'il s'agit d'une récidive, le drainage est indiqué.
Le pneumothorax peut aussi être hypertensif ou « sous tension » et dans ce cas, l'exsufflation +/- drainage est une véritable urgence vitale (risque de suffocation).
Épanchement pleural liquidien = pleurésie
Pleurésie à liquide clair (transsudat ou exsudat selon la concentration en protéines)
Pleurésie hémorragique ou sanglante : Hémothorax (secondaire à une pathologie cancéreuse, à une embolie pulmonaire ou à un traumatisme)
Pleurésie purulente : Pyothorax (d'origine bactérienne)
Pleurésie chyleuse : Chylothorax (fuite de liquide lymphatique dans l'espace pleural à partir du canal thoracique, d'origine traumatique ou iatrogène)
Remarque : Positionnement idéal du drain en fonction du type d'épanchement
Drainage d'air : drain placé en position antéro-supérieure
Drainage de liquide : drain placé en position postéro-inférieure
Un patient peut être porteur de 2 types de drains, dans le but de drainer à la fois des liquides et de l'air.