Adaptation prévisionnelle, anticipatrice
Fondamental :
La variabilité des besoins en insuline nécessite de surveiller les glycémies.
On ne modifie pas l'alimentation en fonction des glycémies. Ce sont les doses d'insuline qui doivent être modifiées en fonction des glycémies et administrées à des horaires bien définis.
Chez le non diabétique, l'insuline est une hormone antihyperglycémiante (et non une hormone hypoglycémiante).
L'insuline doit être prioritairement utilisée pour éviter que la glycémie s'élève, plutôt que pour faire baisser une glycémie élevée.
L'adaptation doit d'abord être prévisionnelle
Elle peut aussi être anticipatrice
Elle ne doit jamais être uniquement correctrice
On modifie habituellement les doses par paliers de 2 unités, car la précision de mesure de l'insuline est très nettement supérieure à celle de l'évaluation de la quantité de sucres apportée par l'alimentation, et à la quantité d'activité physique (sauf cas particulier, il n'est donc pas utile de modifier les doses par paliers de 1 seule unité).
Dans la majorité des cas, en l'absence de maladie (grippe, bronchite...) et de diabète instable vrai, il est préférable d'attendre un jour avant d'augmenter les doses, de manière à voir s'il y a confirmation de la tendance à la hausse
Mais, dans tous les cas, s'il y a eu un malaise hypoglycémique la veille sans que l'on retrouve de cause, il ne faut pas attendre un jour supplémentaire pour diminuer la dose.
Après une hypoglycémie, les glycémies élevées des heures suivantes ne peuvent pas servir à l'adaptation des doses.