Qui adapte les doses ?
Texte légal :
Article R4312-38 du code de la santé publique :
« L'infirmier vérifie que le médicament, produit ou dispositif médical délivré est conforme à la prescription. Il contrôle également son dosage ainsi que sa date de péremption. Il respecte le mode d'emploi des dispositifs médicaux utilisés. »
Article R4312-41 du code de la santé publique :
« L'infirmier communique au médecin toute information en sa possession susceptible de concourir à l'établissement du diagnostic, ainsi que de permettre la meilleure adaptation du traitement ou de la prise en charge. »
Article R4312-42 du code de la santé publique :
« L'infirmier applique et respecte la prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, quantitative et qualitative, datée et signée. »
Complément :
L'infirmier(e) ne doit pas adapter les doses de son propre gré, sauf si besoin extrême (le patient mange moins ou il est en hypoglycémie sévère).
Il lui faut l'avis d'un médecin pour effectuer des modifications de dose par rapport à la prescription initiale.
Parfois, la glycémie est irrégulière car de nombreux facteurs la font varier (alimentation, activité physique, stress, émotions, infections, fièvre). Si ces variations se produisent une fois par semaine ce n'est pas inquiétant.
Conseil :
Une surveillance glycémique est obligatoire aussi bien pour déterminer la dose d'insuline lente que pour déterminer la bonne dose d'insuline rapide ou ultrarapide pour chaque repas.
Surveillance glycémique :
6 fois par jour : Basal Bolus
8 fois par jour : Antidiabétique oraux (ADO)
9 fois par jours : Diabète gestationnel
L'adaptation des doses d'insuline rapide/ultrarapide se fait en fonction :
de la quantité de glucide consommée durant le repas
de l'activité physique prévue après le repas
de la glycémie
Si le patient saute un repas, il suffit de ne pas faire l'injection d'analogue rapide (sauf si hyperglycémie).
Le carnet de suivi : permet de voir facilement les évolutions de la glycémie.